90- UN MATIN UN BOURDON
Un matin j’ai retrouvé
Un bourdon frigorifié
Qui s’était aventuré
Dans l’eau que j’avais réservée…
Pour les libellules et les oiseaux
Ou les insectes de passage
Qui aiment faire une petite halte
Par ces temps d’été chaud !
Le bourdon tentait de nager
Et la rive regagner
Mais n’y parvenait pas en effet !
Je l’ai donc aidé à s’agripper…
A la branche que je tenais
Puis tout penaud, tout mouillé
Il a commencé à se sécher
Doucement sur la pierre…
Puis à grimper sur les petites fleurs
Des « Ficoïdes », celles qui étincellent
Et comme les étoiles dans le ciel
Apportent la lumière et le bonheur !
Il était « sauvé des eaux » !
Il a avancé lentement
Et le soleil ardent
Lui a permis aussitôt…
De retrouver
Sa liberté bien méritée
Et ses ailes bien séchées
Pour à nouveau s’envoler !
LA LIBERTE, UN BIEN A CONSERVER… CR
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